Le Poète et l'Empereur par Marc Fumaroli (Les Belles Lettres, 2019)

Publié le 24 Avril 2019

En relisant mes notes dans mon journal de lecture, je me suis aperçu que le 2 avril (un samedi), j'ai commencé et abandonné le dernier ouvrage de Marc Fumaroli, académicien français. Je n'ai effectivement lu que 62 pages (sur 140) de son livre, Le Poète et l'Empereur & autres textes sur Chateaubriand, publié aux Belles Lettres en février 2019.

 

Même inachevée, comme cette lecture est un abandon officiel, en quelque sorte, et non une lecture volontairement fragmentaire, je me décide à en parler sur ce blog.

Ces 62 pages correspondent en fait au premier texte du recueil, intitulé « Le poète et l'empereur », et qui donne son titre à l'ouvrage. Je trouve le style pompeux (à l'ancienne), avec quelques propos à l’emporte-pièce (faisant de Fouché le premier Himmler de l’histoire, p.12). Sinon, Fumaroli propose une lecture de la « Vie de Napoléon », écrite par Chateaubriand et insérée dans les Mémoires d’outre-tombe.

Dans ce premier texte, l'auteur s'intéresse donc au rapport de Chateaubriand avec l'histoire contemporaine, mais aussi l'image de Napoléon véhiculée par les hommes de lettres de l'époque, dont par exemple Stendhal, qui écrivit une Vie de Napoléon (écrite en 1817-1817, que j'aime beaucoup personnellement).

Ensuite, Fumaroli reproduit un texte sur Chateaubriand et Rome, issu d'une conférence donnée en 2001. Le troisième et dernier texte concerne Chateaubriand, Goethe et les frères Humboldt.

Je lirais sans doute les deux derniers textes plus tard. Ce n'est pas mal écrit et Fumaroli reste un intellectuel reconnu pour sa connaissance de l'oeuvre de Chateaubriand.

Je ne m'explique pas vraiment cet abandon. Peut-être le contexte de lecture ? En effet, je lisais en même temps le livre de Le Fur et j'étais dans une période fatigante, avec beaucoup de travail (lecture de 1984 d'Orwell pour ma formation professionnelle) et des problèmes personnels à gérer. Comme quoi, le contexte est parfois important. 

Souvent, notamment pour un livre d'histoire, je peux le commencer et ne pas le finir (car je lis par morceaux choisis, en fonction de mes intérêts du moment), mais jamais, ou rarement, j'abandonne un livre s'approchant de l'essai (comme celui-ci). En principe, je le terminais en deux jours (à suivre donc).

Rédigé par Simon Levacher

Publié dans #littérature

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