Parutions et achats livresques d'octobre à décembre 2018

Publié le 27 Avril 2019

Me voici de retour avec l'article fourre-tout sur les parutions et mes achats (c'est donc un peu long ^^). Je précise parutions et achats, parce que, si l'ensemble des livres présentés ici ont été achetés (je possède l'exemplaire en papier ou sur ma liseuse), certains sont des parutions plus anciennes.

Dans celui-ci, je vais aborder les parutions et mes achats d'octobre à décembre 2018. La période de janvier à avril 2019 arrivera en mai, car sinon cet article sera trop long.

Je vais essayé d’être le plus synthétique possible, en réalisant une sélection. Ma formation professionnelle me demande du travail, donc du temps, et la lecture, comme mon autre passion, la généalogie, est passée au second plan.

J'aime toutefois beaucoup ce type d'article (je le répète à chaque fois, non ?). Il me permet, dans six mois, un an, deux ans, etc., de pouvoir me rendre compte si j'ai lu les livres en question, si je me suis contenté d'en lire des passages ou s'ils prennent la poussière dans une pile.

Peut-être aurez-vous un jour un article bilan, en fin d'année, ou l'an prochain, dans lequel je reprend ces articles fourre-tout pour constater les livres lus... ce qui risque d'être un choc (oh là là, j'ai encore tout ça en attente...).

Je croise les doigts, mais normalement je vais avoir plus de temps pour lire, paradoxalement. En effet, si tout va bien, je serais en stage au mois de mai (à plein temps) et je vais devoir prendre le train (or, avec une liseuse, c'est parfait).

De plus, pour le petit clin d’œil, je sais que les oraux des concours d'enseignement vont arriver bientôt et si, même modestement, ma veille livresque en sciences humaines peut être utile, j'en serais le premier content.   

Octobre 2018

Ce mois-ci, mon attention s'est porté sur cinq livres, acheté dans deux librairies différentes : Martelle à Amiens et l'Armitière à Rouen (car si j'ai une liseuse pour des raisons de place et d'économies, je suis le premier à défendre les librairies indépendantes).

Il y a donc celui de Jean Heuclin sur Les Carolingiens (Ellipse, 2018). En 2014, j'avais acheté son livre sur les Mérovingiens, intéressant, mais finalement assez ardu pour un public d'amateurs voulant en savoir plus sur la période. Le risque est que ce soit la même chose avec celui-ci. J'ai commencé à le feuilleter, mais je ne pense pas le lire en entier comme un roman. C'est plus un bouquin que je qualifierais d'utilitaire.

Le second concerne la période moderne. Il me sera utile pour la généalogie. C'est La mémoire des croquants. Chroniques de la France des campagnes (1435-1632) (Tallandier, 2018) de Jean-Marc Moriceau. Il relève les épidémies, les aléas climatiques, etc. C'est donc un outil de travail très utile, et qui servira autant aux généalogistes, aux amateurs d'histoire sociale ou aux étudiants. Je l'ai déjà consulté pour mes recherches généalogiques justement. Je ne pense pas qu'il y aura une chronique dessus car c'est toujours délicat de parler de ce style de livre, mais au moins j'en ai indiqué l'existence.

Un troisième ouvrage concerne la Révolution française. C'est une période sur laquelle j'ai en partie réalisé mon mémoire de recherche de master 1, il y a maintenant plus de 5 ans. C'est Le Directoire (La Fabrique, 2018) écrit par deux spécialistes de la période révolutionnaire, Marc Belissa et Yannick Bosc. Je l'ai feuilleté, mais je ne l'ai pas encore lu, évidemment.

 

Viennent s'ajouter deux essais : Contre les racines de Maurizio Bettini (Flammarion, 2017, en poche) et celui d'un auteur mondialement connu, 21 leçons pour le XXIe siècle de Yuval Noah Harari (Albin Michel, 2018). J'ai feuilleté, mais pas encore lu le Harari. Par contre, à ce moment-là j'ai pratiquement lu en entier celui de Bettini, mais je n'avais alors pas jugé utile d'en faire une chronique, ou je n'ai pas eu le temps à l'époque. Toujours est-il que je sais l'avoir lu, que je n'ai pas gardé de notes et je ne peux donc pas en parler précisément. Ce dont je me rappelle, c'est que l'auteur aborde la question de la métaphore des racines dans la culture occidentale et de tout ce qu'implique une telle expression. Il s'interroge aussi sur la nostalgie ou la tradition. En tout cas, c'est un petit essai très intéressant, qui tombait bien avec le contexte italien de l'arrivée au pouvoir du populiste Salvini.

Sur ma liseuse, je me suis aussi procuré le roman de Christian Jacq, Pharaon. Mon royaume est de ce monde (XO, 2018), dont j'ai réalisé la chronique sur ce blog (fin décembre).

Novembre 2018

Ce mois, j'ai encore des achats, à la fois papier et numérique.

Il y a Un tour de France par Robert Darnton (Gallimard, 2018), dont j'ai lu de larges extraits et qui est passionnant. Il s'intéresse à Jean-François Favarger, un commis qui travail pour le compte de la Société typographique de Neufchâtel et dont le rôle est de rencontrer les libraires, de s'en faire une opinion et de trouver des moyens pour acheminer les livres en France. Un essai brillant, une fois de plus avec cet auteur, dont je pense qu'il finira par faire l'objet d'une lecture complète et d'une chronique de même (mais quand, telle est la question ?).

Un autre livre est un classique de l'antiquité : les Helléniques de Xénophon (Garnier, 2018). Cet ouvrage, qui se veut la suite de Thucydide, principalement à la fin du Ve siècle av. J-C et durant toute la première moitié du IVe siècle (en gros de 411 jusqu'à la bataille de Mantinée en 362). Continuons avec un autre livre, qui peut servir d'outil de travail pour les généalogiste, mais aussi pour les étudiants.

Il s'agit d'un manuel sur Le travail sur archives de Barbier et Mandret-Degeilh (Armand Colin, 2018). Il est très bien fait et prend en compte les particularités de la recherche généalogique, ce qui est un gros plus (car c'est rare de voir des universitaires qui ne méprisent pas cette passion qui pourtant, si elle est sérieuse, peut s'avérer un précieux outil pour faire de l'histoire sociale).

S'ajoute encore le Louis XIII et Richelieu. La « Malentente » de Simone Bertière (Le Livre de Poche, 2018) et la nouvelle aventure de Blake et Mortimer (que j'ai chroniqué aussi sur le blog).

Sur ma liseuse j'ai acheté La Mésopotamie de Georges Roux (Points, 1995), qui est un classique de l'historiographie, paru initialement en anglais en 1964 chez Allen & Unwin (le même éditeur que celui de J. R. R. Tolkien, pour le petit clin d’œil).

Décembre 2018

Ce mois, c'est l'achat de ma première biographie en deux mois. Vous savez que c'est un genre que j'affectionne, même si cela fait longtemps que j'en ai chroniqué une. A cette période j'avais publié sur mon blog - en octobre - la chronique du Cléopâtre de Maurice Sartre. Bref... la biographie en question est en poche. Il s'agit du Dagobert de Maurice Bouvier-Ajam (Tallandier, 2018).

Il y a encore, dans la collection Bouquins de Robert Laffont, l'achat du volume intitulé Tout Saint-Simon (2018), qui est conçu comme un dictionnaire et peut devenir un outil de travail utile pour avoir accès à des textes du mémorialiste du XVIIIe siècle sur des épisodes ou des personnages (sans devoir chercher dans le texte monumental des Mémoires). Un des spécialistes de Saint-Simon, Marc Hersant, y a contribué. Ce dernier a d'ailleurs publié chez Gallimard, en 2016, dans la collection folio, une biographie du mémorialiste.

Période de Noël oblige et m'étant offert la nouvelle Kindle Paperwhite, j'ai acheté plusieurs livres numériques, notamment sur l’Égypte ancienne.

Commençons par l'intrus, d'un auteur que j'aime beaucoup, l'essai de Alberto Manguel, Je remballe ma bibliothèque (Actes Sud, 2018). Je ne vais sans doute pas le garder longtemps en attente. C'est un petit livre de 162 pages, donc je pense pouvoir le lire rapidement.

Les quatre derniers livres concernent donc l’Égypte ancienne, qui sera aussi l'occasion d'achats en 2019. En effet, je suis aussi passionné par l’Égypte ancienne depuis tout petit. D'ailleurs, Astérix et Cléopâtre était un de mes albums préférés. Ici, il s'agit de deux ouvrages universitaires et de deux biographies. Il y a Chronique de l’Égypte ancienne de Michel Dessoudeix (Actes Sud, 2008), qui est un outil de travail, dans la mesure où il reprend, pour chacun des pharaons, les éléments connus sur leur règne. C'est très intéressant, même si cela peut paraître un peu austère au premier abord.

L'autre ouvrage est le premier volume d'une monumentale Histoire économique et sociale de l’ancienne Égypte par Bernadette Menu (CNRS Éditions, 2018).

Enfin, les biographies sont celles des pharaons Séthi Ier et Mérenptah, qui englobent en fait pratiquement l'ensemble de la XIXe dynastie égyptienne. Elles sont publiées chez Pygmalion (filiale de Flammarion), respectivement en 2013 et 2014.

 

Rédigé par Simon Levacher

Publié dans #parutions, #biographies, #historiographie, #histoire, #littérature

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